Quel traitement pour les mycoses vulvaires ?

Désagréable et invalidante, la mycose de la vulve est contractée par la majorité des femmes au moins une fois dans leur vie. Comment se développe-t-elle ? Peut-on éviter les récidives ? Quel est le traitement de la mycose vulvaire ? Découvrons tout cela !

Ce qu’il faut retenir

• La mycose vulvaire est généralement causée par le champignon Candida albicans.
• Elle se manifeste par des démangeaisons, des brûlures, un écoulement vaginal blanchâtre et parfois une odeur désagréable.
• Elle se traite avec des antifongiques locaux ou oraux, ainsi que des crèmes pour soulager les symptômes.
• La prévention des récidives passe par la restauration de la flore vaginale via des probiotiques.

Qu’est-ce qu’une mycose vulvaire ?

La mycose vulvaire est une affection courante due à la prolifération d’un champignon au niveau de la muqueuse intime féminine. Le plus souvent, la levure qui en est responsable est Candida albicans. On parle alors de candidose. La mycose est dite « vulvaire » lorsqu’elle ne touche que la vulve, mais elle s’étend généralement aux tissus avoisinants. On la nomme alors mycose vulvo-vaginale, ou mycose vaginale.

Très fréquente, cette vaginose concerne trois quarts des femmes à un moment ou à un autre de leur vie. Chez environ 10 % d’entre elles, elle récidive à plusieurs reprises. Assez invalidante, elle se caractérise par plusieurs symptômes :

• démangeaisons
• sensations de brûlure de la muqueuse ou au cours de la miction
• écoulement vaginal blanchâtre (à différencier des pertes blanches classiques)
• odeur désagréable (attention, une odeur de poisson évoque plutôt une vaginose infectieuse)

Les causes de la mycose génitale

Le champignon responsable de la mycose vulvo-vaginale vit généralement à l’état naturel au sein du microbiote intime. Celui-ci se compose à plus de 90 % de lactobacilles, des ferments lactiques qui limitent la multiplication des germes pathogènes.

Lorsque les conditions sont propices à l’épanouissement des levures nocives, celles-ci peuvent prendre le dessus sur les bactéries bénéfiques de la flore intime. C’est ainsi que s’installe la mycose. Parfois l’infection fongique se transmet au cours d’une relation sexuelle si le partenaire est porteur d’une levure néfaste et que la flore vaginale est déséquilibrée.

Le développement d’une mycose est favorisé par :

• Une muqueuse intime abîmée par l’utilisation d’un savon agressif ou un excès d’hygiène
• Le port de vêtements et de sous-vêtements trop serrés ou en matière peu respirante qui entraîne une macération
• L’emploi de protège-slips irritants qui assèchent la zone intime
• La prise de certaines pilules contraceptives, de cortisone ou d’antibiotiques
• Le stress
• La fatigue
• Certaines maladies (diabète, pathologies réduisant l’immunité)

Malgré son caractère gênant, la candidose intime ne fait pas partie des affections graves. Elle peut être soignée facilement grâce à la prescription d’un traitement pour mycose vulvaire ou vaginale.

Quel traitement pour les mycoses vulvaires ?

Il est nécessaire de consulter votre médecin ou votre pharmacien pour obtenir un traitement pour mycose vulvaire. Celui-ci repose sur différents produits à utiliser seuls ou de façon complémentaire. Pour soigner une mycose de manière ponctuelle, plusieurs produits existent :

• Crèmes contre les démangeaisons intimes
• Antifongiques par voie orale
• Antifongiques locaux (capsules, ovules, crèmes)

Pour une efficacité sur le long terme, notamment pour prévenir le risque de récidive des mycoses, la meilleure stratégie repose sur un traitement de fond visant à reconstituer la flore vaginale. La cure de probiotiques est le moyen le plus simple et le plus efficace pour augmenter rapidement la population de lactobacilles du microbiote intime.

Pris par voie orale ou administrés localement (sous forme d’ovule, gélule, capsule ou tampon imprégné), ils aident à rétablir l’acidité naturelle de la muqueuse intime et à la défendre contre les germes pathogènes. Pour cela, ils abaissent son pH par sécrétion d’acide lactique et produisent du peroxyde d’hydrogène naturellement bactéricide.

Le complément alimentaire Probio+ Intima d’Apyforme, spécialement conçu pour restaurer l’équilibre de la flore intime, est riche en lactobacilles sélectionnés pour leurs bienfaits sur la zone génitale. 100 % français, jusqu’à son emballage, il contient plusieurs souches de lactobacillus de haute qualité, cultivées en France.

En bref, pour une totale efficacité, le traitement pour la mycose vulvaire doit associer une prise en charge symptomatique ponctuelle et une amélioration du terrain par rééquilibrage de la flore intime grâce à des probiotiques.