Découvrez les secrets des naturopathes pour prendre soin de sa flore intime
Indispensable au maintien d’une bonne qualité de vie, l’équilibre du microbiote génital est un élément qui ne doit pas être négligé. Voici les secrets des naturopathes pour prendre soin de votre flore intime au quotidien.
Adoptez les bons gestes pour votre toilette intime
Les naturopathes envisagent les problématiques de santé de manière holistique. Ils ne se contentent pas d’apporter une réponse unique à un type de symptômes précis, mais, au contraire, ils considèrent la personne dans sa globalité. Dans le cas de troubles intimes, qu’ils soient aigus ou chroniques, le premier facteur sur lequel ils chercheront à agir est celui des habitudes à prendre (ou à perdre?!) en ce qui concerne la toilette de cette région délicate.
Une hygiène intime négligée, inadaptée ou encore excessive peut avoir des conséquences catastrophiques sur la composition du microbiote génital. Pour éviter la prolifération des bactéries et levures, il convient de nettoyer la zone intime de manière raisonnable afin d’éliminer les micro-organismes pathogènes sans détruire les probiotiques qui composent les défenses naturelles de la muqueuse.
Fanny Vandenhende, naturopathe à Montréal, nous explique que « la toilette intime doit concerner uniquement la vulve et non la partie interne. En effet, le vagin n’a pas besoin de nettoyage car il a cette capacité constante assurée par le mucus vaginal. Celui-ci sert à éliminer les impuretés qui s’écoulent via les sécrétions vaginales.
Pour la vulve, il s’agit de la laver à l’eau avec les mains et non avec un gant de toilette qui est un réservoir par excellence de nombreux microbes, des poils pubiens jusqu’à l’anus et au pli des fesses. Ensuite, l’utilisation d’un produit d’hygiène intime, toujours à la main, après le lavage à l’eau est conseillé. Il permet d’éliminer les germes présents, ce qui n’est pas possible avec un lavage simplement à l’eau.
Choisissez un produit d’hygiène intime adéquat, celui-ci respecte davantage le pH de la flore intime qu’un nettoyant pour le corps. Il est aussi plus hydratant sous forme liquide que solide (pain de savon). »
De même, elle nous rappelle que certains gestes et produits sont à proscrire, car « le vagin est enduit d’un mucus protecteur, sur lequel prolifèrent les bactéries. En utilisant les douches vaginales, l’eau détruit le mucus et élimine de cette façon les bactéries bénéfiques. De plus l’eau peut changer le pH de la flore vaginale compris entre 3.5 et 4.5. Ce pH est pourtant essentiel à la survie des bonnes bactéries et représente aussi un milieu hostile pour les pathogènes, les empêchant ainsi de proliférer. Les savons altèrent également le pH vaginal et vulvaire et éliminent la couche protectrice de mucus. »*
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Le VRAI secret des naturopathes : les probiotiques
Vous l’avez compris, remporter la bataille contre les microbes et champignons responsables de l’inconfort intime repose sur la richesse de la flore génitale en probiotiques. En temps normal, une hygiène de vie saine et une alimentation équilibrée suffisent à préserver la bonne santé de celle-ci. Mais lorsque beaucoup de facteurs nuisant à l’équilibre du microbiote sont réunis, ou, si une destruction massive des lactobacilles de la microflore a eu lieu, apporter les bons lactobacilles en grande quantité à la muqueuse génitale s’avère capital.
Fanny Vandenhende nous explique que « les probiotiques vaginaux peuvent aider à augmenter le nombre de bonnes bactéries et ainsi être utilisé en complément d’un traitement antibiotique en cas de mycose ou de cystite mais également à titre préventif lors d’infections à répétition. »* Pour cela, il est important de « choisir des probiotiques vaginaux contenant des souches bactériennes ayant prouvé leur efficacité sur la flore vaginale : Lactobacillus crispatus, Lactobacillus gasseri, Lactobacillus rhamnosus, Lactobacillus plantarum, Lactobacillus reuteri. »*
Pour un résultat optimal, Fanny Vandenhende conseille de « démarrer une formule de probiotique trois jours après un antibiotique pour une durée d’une semaine. Lors d’infections vaginales ou urinaires récurrentes, on peut prendre les probiotiques sur le long terme, à raison d’une semaine par mois pendant trois à six mois. Pour la vaginose bactérienne et la cystite, il est suggéré de faire le traitement juste après les menstruations, lorsque les bactéries pathogènes sont plus nombreuses. Pour la candidose, il s’agit de prendre les probiotiques la semaine précédant les menstruations. »
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