Les probiotiques

Comment reconnaître et soigner une mycose clitoridienne ?

Mis à jour le 17 janvier 2024

La mycose intime peut toucher aussi bien le vagin que la vulve, et donc, la région du clitoris. On ne peut pas parler de mycose clitoridienne à proprement parler, car les troubles concernent toute la zone génitale, mais les symptômes n’en sont pas moins gênants. Voici ce qu’il faut savoir pour identifier et traiter au mieux cette affection fongique.

Mycose intime et autres sources de douleurs du clitoris

La mycose intime peut causer des douleurs et d’autres troubles dans la région de la vulve et du vagin. Si parfois vos symptômes semblent se concentrer au niveau du clitoris, il faut savoir différencier la candidose (la mycose provoquée par Candida albicans) des autres sources de douleurs clitoridiennes.

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Quand peut-on parler de mycose clitoridienne ?

Lorsque tout va bien, votre vulve et votre vagin sont protégés par un ensemble de bonnes bactéries du groupe des lactobacilles, qui forment 90 % de la flore intime, ou flore de Döderlein. Les 10 % qui restent sont représentés par des micro-organismes potentiellement pathogènes, comme les champignons microscopiques nommés Candida albicans. Si pour une raison ou une autre, vos lactobacilles sont affaiblis, ils peuvent perdre leur supériorité sur cette levure parasitaire qui se met alors à proliférer. L’envahissement de vos muqueuses intimes par C. albicans est ce que l’on appelle une mycose, ou plus précisément une candidose.

Cette infection fongique, c’est-à-dire causée par un champignon, touche principalement le conduit vaginal, l’entrée du vagin et la vulve dans sa totalité. Lorsque la mycose concerne la zone vulvaire, elle a tendance à surtout se manifester sur les petites lèvres et leur jonction, et donc, au niveau du clitoris. Pour autant, on ne parle pas de mycose clitoridienne, mais plutôt de mycose intime ou de mycose vulvaire. Comme elle est généralement associée à une mycose vaginale, elle entraîne des démangeaisons intenses de la vulve et du vagin, des pertes blanches à l’aspect de lait caillé, des sensations de brûlure au niveau des muqueuses et parfois des douleurs du clitoris, du conduit vaginal ou du périnée.

Les autres causes de douleurs du clitoris

Rarement évoquées, mais pourtant bien réelles, les douleurs du clitoris peuvent toucher n’importe quelle femme à un moment ou l’autre de sa vie, de manière ponctuelle ou récurrente. Leur principale cause, en dehors des suites d’une chirurgie ou d’un traumatisme gynécologique, est généralement la survenue d’une mycose, à plus forte raison s’il y a des démangeaisons associées. Mais, il existe aussi des facteurs déclenchants des sensations douloureuses dans la zone clitoridienne qui ne sont pas liés à une pathologie précise. Le déclencheur des douleurs peut être :

  • Le port de vêtements trop serrés à l’entrejambe ou trop « raides », par exemple un jean dont la couture passe au mauvais endroit.
  • Le maintien prolongé de la position assise (travail de bureau, trop forte sédentarité, pratique de l’équitation de manière intensive),
  • La masturbation ou l’excitation sexuelle,
  • Le stress, l’anxiété.

La plupart du temps, les douleurs non attribuables à une mycose cèdent d’elles-mêmes au bout de quelques heures. Mais parfois, il est nécessaire d’avoir recours à un traitement antidépresseur ou à des produits anti-inflammatoires ou des anesthésiques locaux.

Comment soigner une mycose clitoridienne ?

Le traitement d’attaque

Le traitement d’une mycose qui provoque un inconfort intime au niveau du clitoris est le même que pour toute autre candidose génitale. Pour vous assurer d’éliminer Candida albicans partout où il peut se cacher, il faudra avoir recours à un ovule antifongique à insérer dans le vagin et à l’application d’une crème sur l’ensemble de la vulve, notamment sur le clitoris.

Agissez au quotidien

Le développement d’une mycose vulvo-vaginale doit également vous alerter sur vos habitudes d’hygiène intime et alimentaire. Pour préserver l’efficacité du microbiote, il est nécessaire de pratiquer une toilette intime ni trop poussée ni négligée à l’aide d’un gel lavant gynécologique et d’éviter toutes les sources de macération (port de matières synthétiques, de protections hygiéniques irritantes, etc.). Une alimentation trop pauvre en probiotiques peut aussi favoriser la disparation des lactobacilles de la flore vaginale.

Les lactobacilles sont des ferments lactiques que l’on nomme également « probiotiques ». Vous pouvez en consommer au sein de yaourts et fromages ou même de boissons et légumes fermentés. Mais, le meilleur moyen pour apporter les bons lactobacilles, au bon moment et en proportions suffisantes à votre microbiote intime, c’est de les prendre sous forme de complément alimentaire.

Nos gélules Probio+ Intima possèdent une formule ciblée sur les besoins de la flore vulvo-vaginale. Elles renferment 4 souches de lactobacilles que votre microbiote contient au naturel. Selon votre situation, elles peuvent être prises pour prévenir le développement d’une candidose, accompagner efficacement le traitement médicamenteux de la mycose ou maintenir votre confort intime au quotidien en programme d’entretien.