L’huile d’onagre est l’un de ces actifs d’origine végétale dont on vante les nombreux bienfaits en santé naturelle. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Quels sont ses avantages et inconvénients ? Comment l’utiliser ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur elle !
Qu’est-ce que l’huile d’onagre ?
L’huile d’onagre est extraite des graines de la plante d’onagre, ou Oenothera biennis de son nom botanique. Originaire d’Amérique du Nord, il s’agit d’une plante herbacée qui s’épanouit aujourd’hui aussi en Europe et en Asie. Elle est porteuse de fleurs jaunes qui s’ouvrent le soir, ce qui lui vaut le surnom de « primevère du soir ».
On obtient l’huile que l’on en tire par pression à froid des graines. Ce procédé permet de préserver toutes ses propriétés bénéfiques et sa richesse nutritionnelle. L’un des éléments les plus intéressants présents dans cet actif naturel est sans nul doute l’acide gamma-linolénique (AGL). Il s’agit d’un acide gras polyinsaturé de la famille des oméga-6 qu’il est difficile de trouver dans la nature. On le retrouve également dans l’huile de bourrache, elle aussi célèbre pour ses vertus médicinales.
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Quels sont les bienfaits de l’huile d’onagre ?
Du fait de sa richesse en acide gamma-linolénique, l’huile d’onagre offre de nombreux effets bénéfiques pour la santé. Elle est notamment réputée pour ses bienfaits en matière de :
- Régulation hormonale chez la femme : elle est recommandée pour soulager les symptômes du syndrome prémenstruel (SPM) et pour favoriser un cycle menstruel régulier.
- Santé de la peau : l’AGL contribue à nourrir les peaux sèches et à maintenir leur hydratation tout en atténuant les manifestations de l’eczéma, du psoriasis ou de l’acné.
- Réduction des inflammations : elle joue un rôle anti-inflammatoire dans l’ensemble du corps et s’avère utile en cas d’arthrite, d’irritations cutanées ou d’autres troubles inflammatoires.
- Soutien cardiaque : les oméga-6 aident à diminuer le mauvais cholestérol (LDL) et à prévenir le risque d’infarctus du myocarde.
Existe-t-il des inconvénients liés à l’utilisation d’onagre ?
Plutôt sûre d’emploi, l’huile d’onagre doit tout de même être utilisée avec précaution par certaines personnes. Elle peut notamment interagir avec certains médicaments. Il faut l’éviter en association avec les anticoagulants et antiplaquettaires ainsi qu’avec les molécules de la famille des phénothiazines. Elle est également déconseillée aux femmes enceintes ainsi qu’aux enfants de moins de 12 ans.
En dehors de ces situations, elle ne présente que de rares effets secondaires : maux de tête, douleurs gastriques, diarrhées. En cas de doute sur votre cas, consultez toujours un professionnel de santé avant de commencer une supplémentation avec l’huile d’onagre.
Comment faire une cure d’huile d’onagre ?
Comment l’utiliser en supplémentation ?
L’huile d’onagre est généralement commercialisée sous la forme de capsules molles. Pour profiter de ses bienfaits, il est recommandé d’en consommer entre 500 mg et 2500 mg par jour, en cure de trois à six mois. Pour bénéficier de la meilleure qualité possible, optez pour un produit de préférence bio élaboré à partir d’huile pressée à froid.
Quand la prendre ?
L’huile d’onagre se présente, la plupart du temps, en capsules de 500 mg à 1000 mg. Pour atteindre la dose journalière conseillée, vous pouvez donc prendre 1 à 2 capsules 2 fois par jour, au moment des repas. Selon la raison pour laquelle vous consommez cet actif, vous pouvez également l’associer avec un autre complément alimentaire dédié au confort menstruel, à la supplémentation en oméga 3 ou autre. Veillez toutefois à bien respecter les recommandations d’usage et dosages journaliers maximums conseillés pour chaque molécule.
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