La mycose vulvaire survient quand un champignon microscopique du nom de Candida albicans prolifère à la surface des muqueuses de votre vulve. Lorsque c’est le cas, vous souffrez de démangeaisons intenses et permanentes, elles-mêmes causes de douleurs ou d’une sensation de brûlure. Ces symptômes déjà suffisamment désagréables en eux-mêmes s’accompagnent généralement de pertes blanches épaisses et crémeuses qui montrent que le vagin est lui aussi contaminé. Mais comment se débarrasser des parasites qui ont envahi votre zone intime ? On fait le point sur la mycose vulvaire et son traitement.
Mycose vulvaire : traitement local et gestes de soin
Attention à l’hygiène
Certaines personnes pensent que seules les femmes qui négligent leur hygiène intime font des mycoses. Sachez que c’est totalement faux ! En réalité, il y a probablement plus de cas où c’est un excès de soins hygiéniques qui est à l’origine de la candidose que l’inverse.
La raison en est simple : la vulve, tout comme le vagin et la partie inférieure du col de l’utérus, abrite un écosystème fragile que l’on appelle le microbiote. Il se compose presque à part entière de lactobacilles, des ferments lactiques probiotiques qui protègent toute cette zone contre les bactéries et levures qui pourraient l’infester. Ils défendent donc les muqueuses contre Candida albicans que tous les humains hébergent naturellement en très faibles proportions, mais aussi contre nombre de bactéries responsables d’infections sexuellement transmissibles (IST), comme la Chlamydia ou le Trichomonas.
Pour préserver cette colonie de probiotiques indispensables à la bonne santé de vos muqueuses intimes, il faut éviter de décaper ces dernières. Cela ne signifie pas que vous ne devez plus laver votre vulve évidemment. Mais, un simple nettoyage à l’eau claire sous la douche, ou bien à l’aide d’un gel lavant doux conçu pour l’usage gynécologique suffit. Évitez l’emploi d’un gant de toilette qui risque d’abriter champignons et bactéries et proscrivez tous les produits pouvant détruire les lactobacilles de votre flore vulvo-vaginale : gel douche inadapté à la toilette intime, gel lavant antiseptique, solutions désinfectantes, etc.
Les crèmes à appliquer localement
Si vous souhaitez traiter uniquement les lésions touchant la vulve, c’est-à-dire la face interne des grandes lèvres et des petites lèvres, vous pouvez opter pour une crème antifongique à appliquer localement. Plusieurs références existent, une grande partie d’entre elles étant disponibles sans ordonnance. Ce type de crèmes peut aussi servir pour toute la zone périnéale, si vous souffrez de démangeaisons qui s’étendent au-delà de la région vulvaire. En revanche, ce traitement antimycosique n’est pas adapté pour éradiquer Candida albicans au niveau du vagin. Pourtant, il est indispensable de traiter également ce dernier si vous souhaitez en finir avec la mycose vulvaire.
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Traiter la mycose uniquement au niveau de la vulve ne suffit pas
Il est bien rare que la mycose ne touche que votre vulve, et pas le vagin. L’inverse est plus souvent vrai. Généralement, la candidose vulvaire est une extension de l’infection fongique évoluant dans le conduit vaginal. Dans ce cas, vous souffrez également de pertes blanchâtres à l’aspect de lait caillé et d’éventuelles douleurs au cours des rapports sexuels.
C’est pourquoi il est indispensable de traiter aussi le vagin en cas de mycose de la vulve. Pour cela, il faudra avoir recours à un ovule antifongique, un « suppositoire » à glisser dans le vagin qui libère des principes actifs qui détruisent Candida albicans. Pour renforcer les effets du traitement de la mycose vulvo-vaginale, il est aussi important de soutenir la santé de votre flore intime.
Stopper la mycose vulvaire : le traitement de fond naturel qui marche
Pour prévenir la récidive de mycose et aider votre microbiote intime à mieux résister aux infections fongiques, bactériennes et virales, il est utile d’enrichir votre alimentation en bonnes bactéries probiotiques de la famille des lactobacilles. Car, ce n’est pas parce qu’elles passent par votre tube digestif qu’elles ne peuvent pas parvenir dans la zone intime. Elles sont tout à fait capables de voyager du gros intestin au vagin.
Vous pouvez bien évidemment choisir de composer vos repas de manière à manger plus de ferments lactiques. Par exemple, en consommant plus de produits laitiers fermentés (yaourts, petits-suisses, fromage blanc, fromage, etc.). Mais le plus efficace est de prendre une formule ciblant précisément les besoins du microbiote vaginal et vulvaire.
Notre complément alimentaire Probio+ Intima est spécifiquement élaboré pour renforcer la flore de Döderlein qui peuple le vagin et la vulve. À utiliser en cure d’attaque ou en programme d’entretien, il permet aussi bien de rétablir l’équilibre de votre microbiote que de le maintenir dans le temps pour prévenir les récidives de mycose. La consommation de notre synergie de quatre souches probiotiques est particulièrement utile si vous prenez la pilule contraceptive, après une prise d’antibiotiques ou dans les périodes de bouleversements hormonaux (puberté, ménopause, grossesse, règles), des moments propices aux déséquilibres du microbiote.
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