Comment reconnaître une mycose génitale chez la femme ?
Lorsque vous ressentez des gênes intimes, tout le monde a tendance à vous dire qu’il s’agit d’une mycose, mais comment en être sûre ? Voici ce qu’il faut savoir pour reconnaître une mycose génitale chez la femme afin de mettre rapidement les bonnes actions en place.
Quels sont les signes d’une mycose génitale chez la femme ?
Vous souffrez de troubles intimes, mais vous vous demandez s’ils peuvent être le résultat d’une mycose génitale ? Heureusement, cette dernière est assez facile à identifier et se traduit à peu près toujours par les mêmes symptômes :
- Des démangeaisons permanentes : c’est LE signe typique, bien qu’il ne suffise pas à lui seul à confirmer le diagnostic. La mycose intime provoque une envie irrésistible de se gratter l’entrejambe, qui peut même vous réveiller la nuit. La plupart du temps, la sensation de démangeaison se concentre particulièrement sur la zone de la vulve et du premier tiers du vagin.
- Des brûlures au niveau de la vulve, de l’entrée du vagin, voire dans le conduit vaginal : forcément à force de gratter les muqueuses intimes fragiles, celles-ci ont tendance à s’enflammer et cela brûle. Selon les cas et les personnes, la brûlure peut être modérée ou franchement source de douleurs.
- Des brûlures mictionnelles : lorsque les muqueuses sont enflammées, elles sont aussi très sensibles au toucher, à tel point que le simple fait de faire pipi peut provoquer des brûlures quand l’urine entre en contact avec les petites ou les grandes lèvres.
- Des pertes blanches épaisses et abondantes : les pertes vaginales ne sont pas toutes synonymes de mycose, mais lorsque c’est le cas, celles-ci ont un aspect caractéristique de lait caillé et n’ont rien à voir avec vos pertes habituelles. Si elles sentent mauvais, il est probable qu’une bactérie en ait profité pour envahir, elle aussi, le vagin.
- Des rapports sexuels douloureux : L’inflammation de la vulve (la vulvite) et du vagin (la vaginite) peut rendre les relations intimes douloureuses. En parlant de sexe, sachez que la mycose n’est pas une infection sexuellement transmissible. En revanche, elle peut toucher les deux partenaires s’ils présentent les mêmes facteurs favorisant cette affection génitale.
Qu’est-ce qui provoque une mycose vaginale ?
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8 cas sur 10 de mycoses sont dus à Candida albicans
Le responsable direct de la mycose génitale chez une femme est un champignon microscopique qui se développe sur les parties intimes de manière anormale. Dans 80 % des cas, il s’agit de la levure Candida albicans. Celle-ci doit son appellation aux filaments blanchâtres qu’elle produit à la surface des muqueuses qu’elle infecte (en latin, blanc se dit « album »). On utilise d’ailleurs son nom pour désigner le type de mycose qu’elle engendre : la candidose.
Comment les levures contaminent-elles les muqueuses génitales
La mycose vaginale n’est pas une infection qui « s’attrape », inutile de chercher un coupable dans votre entourage, comme on a parfois tendance à le faire en cas de gastro ou de grippe. En réalité, toutes les femmes sont porteuses de quelques représentants de la famille du Candida albicans, même lorsqu’elles ne souffrent pas de mycose. Cependant, en temps normal, ce minuscule champignon n’est présent qu’en très faible quantité au sein de la flore intime, car celle-ci est à 90 % constituée de lactobacilles. L’activité de ces ferments lactiques, que l’on appelle aussi probiotiques, acidifie la vulve et le vagin, empêchant ainsi l’installation des levures qui préfèrent les milieux alcalins.
Est-ce que la mycose intime est grave ?
Pas de panique, la mycose intime est très gênante, mais elle n’est pas grave. Sa prise en charge classique repose sur des traitements locaux disponibles en pharmacie avec ou sans ordonnance. La plupart du temps, on vous conseillera d’utiliser un ovule antifongique associé à une crème antimycosique pour vous en débarrasser. Il s’agit d’une solution rapide et efficace, mais parfois insuffisante pour éviter les récidives. Pour prévenir ces dernières, un changement d’hygiène de vie s’impose.
Comment se débarrasser des candidoses naturellement ?
Lorsque la mycose s’installe, elle ne part pas toute seule. En général, il est inévitable d’avoir recours aux traitements antifongiques pour la faire disparaître. Si ce n’est pas la première fois que vous êtes victime de ce trouble intime, voire si vous faites des mycoses à répétition, c’est que votre microbiote vaginal est gravement perturbé et que les probiotiques qui le composent n’arrivent pas à reprendre le dessus. Cela signifie aussi probablement que quelque chose cloche dans vos habitudes quotidiennes.
Pour prendre soin de votre flore génitale, il faut lui accorder beaucoup de douceur. Cela commence localement, lorsque vous faites votre toilette intime, qui ne doit être ni négligée ni trop minutieuse. L’utilisation de désinfectants ou de produits antibiotiques dans cette zone est totalement interdite. Parallèlement, il faut éviter la macération à tout prix, car elle ménage un environnement de rêve pour Candida albicans. Bannissez les vêtements serrés à l’entrejambe et les matières qui ne laissent pas respirer la peau.
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