Mais au juste, qu’est-ce que c’est la mycose vulvaire ?
La mycose de la vulve est un trouble intime dû à la prolifération rapide et incontrôlée d’un champignon microscopique : Candida albicans. Ce petit parasite possède une capacité de multiplication et de nuisance telle qu’il engendre tout un tas de gênes responsables d’un inconfort intime important. Il a même donné son nom à la forme de mycose dont il est à l’origine : la candidose.
En temps normal, votre vagin et votre vulve sont protégés par tout un groupe de « bonnes bactéries » que l’on appelle des probiotiques. Il s’agit principalement de lactobacilles, des ferments lactiques. Quand tout va bien, les virus, microbes et champignons se heurtent à cette barrière de défense quasiment infranchissable.
Mais, l’exposition constante de votre vulve à de nombreux facteurs d’agression extérieurs peut facilement entraîner un déséquilibre de cette flore intime, aussi nommée flore de Döderlein. Et c’est lorsque les défenses naturelles de vos muqueuses vulvaires sont affaiblies que Candida albicans en profite pour envahir la zone. Une fois implanté, il provoque tout un tas de symptômes qui peuvent rapidement vous gâcher la vie.
Comment savoir si c’est une mycose ou une simple irritation de la vulve ?
Le principal symptôme de la mycose vulvaire est l’apparition progressive ou brutale de démangeaisons qui se transforment parfois en calvaire tant elles sont intenses. Vous avez envie de vous gratter la nuit comme le jour, du matin jusqu’au soir, sans que cela semble soulager durablement l’inconfort. À la longue, l’inflammation est telle que cela en devient plus douloureux que gênant.
Cependant, une simple irritation peut, elle aussi, être la cause de démangeaisons incessantes, sans que Candida albicans en soit responsable. Si la prolifération de champignons n’est pas impliquée dans l’apparition de ce symptôme, alors l’élimination des facteurs pouvant irriter la muqueuse ou l’utilisation d’une crème hydratante pour la zone intime devrait suffire à rétablir l’ordre. Si ce n’est pas le cas, d’autres signes accompagnent probablement votre envie de vous gratter.
En revanche, si vous laissez perdurer l’irritation sans mettre quoi que ce soit en place, vous risquez de ménager des conditions propices à la multiplication de Candida albicans.
Démangeaisons et autres signes de candidose intime
La mycose de la vulve est généralement elle-même un signe d’une affection fongique de plus grande ampleur. On parle alors de mycose intime ou vulvo-vaginale. Dans ce cas, vous souffrez sûrement de symptômes s’étendant à toute la sphère intime :
- Vos démangeaisons ne se limitent pas à la vulve, mais sont aussi présentes au niveau du vagin, voire de tout le périnée, jusqu’à l’anus.
- Vous constatez que vos pertes vaginales habituelles ont changé de consistance et sont à présent blanchâtres, épaisses, grumeleuses, parfois malodorantes. Il s’agit alors de leucorrhées, autrement dit des pertes blanches.
- Vous avez du mal à faire pipi ou avez l’impression de ne pas vider totalement votre vessie lorsque vous allez aux toilettes. À l’inverse, vous pouvez aussi avoir constamment envie d’uriner.
- Le contact de l’urine avec vos muqueuses intimes enflammées est source d’une sensation de brûlure.
- Vos rapports sexuels sont devenus désagréables, voire douloureux.
- Votre vulve et vos petites lèvres semblent gonflées.
Pourquoi faites-vous des mycoses à répétition ?
Environ trois quarts des femmes sont victimes d’une mycose intime au moins une fois dans leur vie. Pour certaines d’entre elles, la mycose récidive une ou plusieurs fois malgré un traitement antifongique suivi à la lettre. Si vous êtes dans ce cas, c’est qu’il existe probablement un ou plusieurs facteurs favorisant soit le développement des champignons, soit la destruction de votre flore intime, notamment :
- Tout ce qui engendre la macération au niveau de l’entrejambe : pantalons ou shorts trop serrés, sous-vêtements synthétiques, protège-slips…
- Tout ce qui génère des frottements ou un assèchement de vos muqueuses, ce qui nuit à la survie des lactobacilles bénéfiques : protections hygiéniques textiles (tampons, serviettes), rapports sexuels très fréquents ou intenses, port de vêtements très moulants.
- Une toilette intime inadaptée : laver trop souvent les muqueuses vulvaires ou utiliser un savon trop agressif empêche la flore intime de se développer convenablement et de maintenir son efficacité.
- Les médicaments, troubles et pathologies susceptibles de modifier la composition du microbiote intime : prise répétée d’antibiotiques ou de la pilule contraceptive, diabète, maladie immunitaire, stress, consommation de tabac ou d’alcool.
En éliminant ces facteurs, vous limitez fortement le risque de récidive d’une mycose vulvo-vaginale. Mais, vous pouvez également renforcer votre flore en lui apportant directement les probiotiques dont elle a besoin.
Les probiotiques pour lutter contre la mycose vulvaire
Parfois, le déséquilibre de la flore de Döderlein est tel que la simple destruction du Candida albicans à l’aide d’un traitement médicamenteux n’est pas suffisante pour que les lactobacilles reprennent leur place de gardiens de la zone intime. C’est pour cette raison que nous avons créé Probio+ Intima, un complément alimentaire riche en probiotiques naturellement présents au sein de la flore peuplant la sphère génitale. Source de lactobacilles importants pour le confort intime, il permet de restaurer l’efficacité des défenses naturelles de la vulve et du vagin afin de lutter contre l’apparition et les récidives de mycose vulvaire.