L’inositol est une molécule naturellement synthétisée par notre organisme, qui peut également faire l’objet d’une supplémentation. Voici tout ce qu’il faut savoir à son sujet !
Ce qu’il faut retenir
- L’inositol est naturellement produit par l’organisme et se trouve dans le cerveau, les reins et les testicules.
- Il améliore la sensibilité à l’insuline, régule les hormones (notamment en cas de SOPK), soutient le système nerveux et aide à normaliser le métabolisme lipidique.
- On le trouve dans certains fruits, légumes, légumineuses, noix et céréales complètes.
- Il s’utilise en supplémentation, après accord médical, en cas de diabète, ou pour équilibrer la santé mentale et hormonale.
Qu’est-ce que l’inositol ?
L’inositol est une molécule naturellement synthétisée par le corps humain à partir du glucose. Considéré comme une pseudovitamine du groupe B, il est aussi parfois appelé vitamine B7.
On le retrouve un petit peu partout dans notre organisme, mais plus particulièrement au niveau des yeux (dans les cristallins), des reins, du cerveau et des testicules chez les hommes.
Il existe plusieurs formes, ou isomères de l’inositol : D-chiro-Inositol, allo-Inositol, cis-Inositol, épi-Inositol, etc. La plus courante et biologiquement active est le myo-inositol. Celui-ci joue un rôle important dans diverses fonctions biologiques.
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Le rôle et les bienfaits de l’inositol
Régulation de l’insuline
L’inositol joue un rôle dans la signalisation cellulaire. Il aide notamment à améliorer la sensibilité à l’insuline, ce qui s’avère intéressant pour les personnes souffrant de diabète de type 2 et de résistance à l’insuline en général.
Équilibre hormonal
L’inositol joue un rôle dans la régulation hormonale. Il est utile en cas de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et contribue à favoriser un cycle menstruel plus régulier et à mieux contrôler les symptômes en lien avec ce trouble.
Dans la mesure où les taux sanguins d’insuline ont tendance à augmenter en cas de SOPK, il peut aussi apporter son soutien dans ce cadre. Le myo-inositol en particulier est souvent utilisé pour améliorer la fertilité féminine chez les femmes atteintes de ce syndrome.
Soutien du système nerveux
L’inositol participe à la production de certains neurotransmetteurs, comme la sérotonine et la dopamine. Il contribue ainsi à l’équilibre de l’humeur. Des études suggèrent son efficacité pour soutenir la santé mentale. Il pourrait notamment être utile en cas de dépression, de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ou d’anxiété.
Métabolisme lipidique
Au sein de l’organisme, l’inositol concourt à la régulation du cholestérol et des triglycérides. Son action sur les lipides sanguins contribue ainsi au maintien d’une bonne santé cardiovasculaire.
Les sources alimentaires d’inositol
Il existe divers aliments riches en inositol :
- Fruits : orange, pamplemousse, melon, banane
- Légumineuses : haricots, pois chiches, lentilles
- Noix et graines : noix, amandes, graines de tournesol
- Céréales complètes : riz brun, avoine, blé complet
- Légumes : chou, épinards, poivrons
- Abats, notamment le foie
Si les fruits et légumes sont une source importante de ce composé, il faut noter qu’au sein des céréales il est présent sous forme d’acide phytique. Celui-ci est moins biodisponible pour l’organisme que les autres formes.
Prendre des suppléments d’inositol
Posologie et doses recommandées
Dans la mesure où il est naturellement synthétisé par l’organisme en fonction de ses besoins, il n’existe pas de dose journalière recommandée pour l’inositol. Cependant, dans le cadre d’une supplémentation visant un objectif précis, les doses suivantes sont généralement conseillées :
- Diabète et SOPK : 2 à 4 g de myo-inositol par jour (éventuellement associé au D-chiro-inositol)
- Santé mentale (anxiété, dépression, TOC) : jusqu’à 12 g/jour, sous surveillance médicale
- Soutien général du bien-être : 500 mg à 2 g/jour
Les suppléments d’inositol peuvent être pris à tout moment de la journée, pendant ou en dehors d’un repas.
Précautions et effets secondaires
Cette molécule est généralement bien tolérée, même à dose élevée. Certains effets secondaires modérés peuvent cependant survenir. Il s’agit principalement de nausées, maux de tête et ballonnements.
Du fait de son action sur l’insuline, il est important de l’utiliser sur recommandation médicale uniquement en cas de troubles de la glycémie ou de diabète de type 2. Enfin, bien qu’il puisse être recommandé en cas de diabète gestationnel, l’inositol est déconseillé aux femmes enceintes en l’absence d’avis médical.
Pour résumer, l’inositol est impliqué dans de nombreux processus biologiques. Une alimentation équilibrée suffit généralement à couvrir les besoins de l’organisme. Mais, dans certains cas, une supplémentation peut être envisagée pour soutenir le fonctionnement normal du corps humain sous supervision médicale.
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