Les probiotiques

Quels sont les traitements d’une mycose vaginale ?

Mis à jour le 21 octobre 2021

Si vous souffrez de pertes vaginales plus importantes que d’habitudes accompagnées d’une envie de vous gratter en permanence et d’une sensation de brûlure en urinant, votre médecin est susceptible de vous prescrire le traitement pour une mycose vaginale. Mais en quoi consiste-t-il ? Que pouvez-vous mettre en place pour qu’il fonctionne ? Existe-t-il une alternative non médicamenteuse ? On répond à ces questions !

Traitement de la mycose vaginale : les ovules et crèmes locales antifongiques

La mycose vaginale est toujours le résultat d’un envahissement du vagin, mais parfois aussi de la vulve, par des champignons microscopiques. Dans la grande majorité des cas, le responsable est Candida albicans, une levure pathogène que l’on retrouve en toute petite quantité dans le microbiote intime lorsqu’il va bien.

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Démangeaisons incessantes, brûlures lorsque vous faites pipi, pertes blanches abondantes, inflammation des muqueuses sont des signes qui doivent vous alerter sur l’éventuelle présence de ce vilain petit parasite à l’origine d’un inconfort intime important. Si vous faites part de ces symptômes à votre médecin ou votre pharmacien, il y a fort à parier qu’il vous recommandera l’utilisation du traitement star des mycoses intimes : l’ovule antifongique.

Disponible avec ou sans prescription selon les formules, l’ovule vaginal est une sorte de suppositoire chargé d’actifs antimycosiques (à ne pas confondre avec les antibiotiques) que l’on glisse dans le vagin. En fondant, il libère des substances qui détruisent le Candida albicans et mettent ainsi fin aux symptômes de mycose. Si la vulve est largement touchée, il est aussi possible d’ajouter l’application d’une crème antimycosique à l’utilisation de l’ovule pour traiter les muqueuses intimes externes.

Si votre médecin a des raisons de penser que vous pourriez également souffrir d’une candidose digestive (une mycose des intestins), il peut être amené à vous prescrire des gélules ou des comprimés à prendre par voie orale.

Mais soigner une mycose ne se limite pas aux traitements médicamenteux, bien au contraire !

Traiter la mycose vaginale, c’est aussi changer certaines de vos habitudes !

Les traitements antifongiques traditionnels vous aideront à remettre de l’ordre rapidement au sein de votre sphère intime, mais le combat contre Candida albicans ne sera pas forcément fini pour autant. Si ce petit champignon a pu proliférer au point de provoquer des troubles intimes, c’est parce que vos défenses naturelles se sont retrouvées en trop faible nombre pour protéger efficacement votre vagin.

En temps normal, la flore de Döderlein (celle qui colonise le vagin) est à plus de 90 % composée de diverses souches de lactobacilles qui luttent activement contre les micro-organismes responsables des maladies. S’il n’y a plus assez de lactobacilles pour tenir la garde, Candida albicans en profite pour prendre la place. Il faut donc veiller à protéger votre flore intime au quotidien. Celle-ci est particulièrement sensible au moment de la puberté, de la grossesse, de la ménopause, ou encore si vous prenez la pilule contraceptive ou un traitement antibiotique.

Pour cela, maintenez une hygiène intime suffisante, mais pas excessive. Une petite toilette intime par jour à l’aide d’un produit lavant doux suffit amplement ! Évitez tous les vêtements et matières qui frottent, sont trop serrés ou ne laissent pas respirer la peau pour qu’il n’y ait pas de macération ni d’irritation propices à la prolifération des champignons. Veillez également à avoir une alimentation variée, équilibrée et pauvre en sucres transformés.

Traitement de la mycose vaginale : les méthodes naturelles qui marchent

La clé pour fermer la porte à Candida albicans et éviter les récidives de mycose est de maintenir une population de lactobacilles suffisante au niveau du vagin et de la vulve. Or, les lactobacilles sont des ferments lactiques, aussi appelés probiotiques, que l’on trouve dans beaucoup d’aliments que l’on consomme au quotidien. Et la bonne nouvelle c’est qu’il passe facilement de votre système digestif à votre flore intime !

Vous pouvez donc tout miser sur les aliments riches en probiotiques comme les yaourts et le fromage blanc ou encore le fromage frais ou affiné, avec une préférence pour ceux qui sont issus d’une fermentation importante : la feta, par exemple. D’autres aliments et boissons peuvent aussi être intéressants, comme le kéfir, le vinaigre de cidre, les légumes lactofermentés (vous pouvez vous jeter sur la choucroute !), etc. En parallèle, vous pouvez aussi manger des prébiotiques, la nourriture des ferments lactiques, présents notamment dans l’ail, le poireau, les bananes ou les asperges.

Pour enrichir facilement vos repas en probiotiques et traiter la mycose naturellement, voici une astuce qui marche : la prise d’un complément alimentaire riche en ferments lactiques, comme notre formule Probio+ Intima. Comprenant 4 souches de probiotiques parmi les plus abondantes du microbiote vaginal, elle vous apporte des milliards de bonnes bactéries qui contribuent à réensemencer celui-ci, dont Lactobacillus crispatus. C’est la solution idéale pour bouter le Candida albicans hors de votre flore intime, complétant ou remplaçant le traditionnel traitement de la mycose vaginale de manière naturelle et efficace.