Les probiotiques

Quelle est la durée d’une mycose vaginale ?

Mis à jour le 5 janvier 2022

Provoquée par un champignon du nom de Candida albicans, la mycose intime est obsédante et source d’une grande gêne au quotidien. Mais quelle est la durée d’une mycose vaginale ? Comment obtenir une guérison rapide ? Que faire si vous avez l’impression de ne pas vous en sortir ? Voici tous nos conseils pour retrouver votre confort intime !

La durée d’une mycose vaginale varie en fonction du temps qu’on met à la traiter

La mycose vaginale n’est pas très difficile à diagnostiquer puisqu’elle se manifeste par des signes qui ne trompent pas : démangeaisons incessantes de la vulve et du vagin, pertes blanches épaisses, brûlures et douleurs au niveau des parties intimes. Elle se traite heureusement très facilement à l’aide d’un ovule intravaginal (aussi parfois nommé capsule ou comprimé) et d’une crème antimycosique. Vous insérez l’ovule au fond de votre vagin, il fond et libère alors des actifs antifongiques, tandis que vous appliquez la crème sur les muqueuses vulvaires pour traiter l’ensemble de la zone.

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Je fais mon diagnostic

Une fois le traitement débuté, la mycose ne dure que quelques jours et les symptômes disparaissent rapidement. Bien évidemment, cela signifie que la durée de la mycose vaginale dépend du moment où vous commencez à la traiter. Une candidose intime ne peut pas partir toute seule. Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s’en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s’en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n’est pas prise en charge.

Est-ce grave de ne pas soigner une mycose ?

En soi, ne pas soigner votre mycose vaginale n’est pas très grave, mais risque de vite devenir très inconfortable et douloureux pour vous. Non traité, Candida albicans va continuer de proliférer et s’étendre à toute la zone génitale, touchant alors l’ensemble du périnée et la région anale.

En réalité, négliger le traitement d’une mycose intime vous fait surtout courir le risque de passer à côté d’un autre trouble qui se manifesterait par le même genre de symptômes. Certaines MST et infections virales ou bactériennes sont elles aussi source de démangeaisons et de sécrétions vaginales inhabituelles.

En résumé, vous avez tout à gagner à traiter votre mycose génitale rapidement pour retrouver votre confort intime et éliminer d’autres causes potentielles de désagréments qui pourraient entraîner des conséquences plus graves.

Quand la mycose dure : le cas des récidives à répétition

Peut-être avez-vous déjà eu recours au traitement habituel des mycoses, mais sans succès ? Si vous êtes sûre que vos symptômes ne sont pas liés à un autre type d’infection (herpès, Chlamydia, Trichomonas, etc.), alors peut-être tout simplement qu’il s’agit d’une récidive rapide de la candidose. Éliminer Candida albicans de vos muqueuses intimes, c’est bien, mais ce n’est pas toujours suffisant pour l’empêcher de revenir.

En temps normal, votre intimité est protégée par votre flore vaginale qui se compose de bonnes bactéries du groupe des lactobacilles, des ferments lactiques qui luttent contre les champignons microscopiques, les microbes et virus. C’est lorsqu’ils sont détruits ou présents en trop faible quantité que C. albicans peut faire son nid et se multiplier. En éradiquant le champignon, vous ne ramenez pas pour autant les bonnes bactéries du microbiote. Votre zone génitale reste sans défense et Candida albicans revient à la charge. Il faut donc également veiller à rétablir l’équilibre de votre flore intime en plus de suivre un traitement antifongique.

Raccourcir au maximum la durée d’une mycose vaginale et prévenir sa récidive

Pour guérir plus rapidement d’une mycose et prévenir les récidives, il faut à la fois protéger votre flore vulvo-vaginale et la renforcer, voire la reconstituer. Pour éviter une destruction plus importante des bactéries qui la composent, il faut veiller à préserver l’hygiène de vos parties génitales, sans pour autant pratiquer une toilette intime excessive. Utilisez simplement un gel lavant gynécologique ou uniquement de l’eau, pour nettoyer votre vulve, mais pas votre vagin qui se nettoie tout seul. Inutile de vous laver plusieurs fois par jour, à moins que cela soit indispensable, cela détruirait vos précieux lactobacilles.

Parallèlement, faites attention à la façon dont vous vous habillez. Les vêtements trop serrés à l’entrejambe et les sous-vêtements synthétiques sont sources de frottements et de macération qui nuisent à la santé du microbiote. Les protections hygiéniques de type tampons et serviettes sont aussi agressives, car elles assèchent les muqueuses et contiennent parfois des matières toxiques. Sachez également que la prise de certains médicaments (antibiotiques, immunosuppresseurs, corticoïdes) a tendance à conduire à une destruction de la flore vulvaire et vaginale. Il faut donc faire particulièrement attention si vous en prenez.

Il est assez simple de réensemencer le microbiote intime, grâce à des probiotiques à prendre par voie orale, par exemple. Pour vous aider à restaurer votre confort intime, nous avons mis au point Probio+ Intima, un complément alimentaire contenant 4 souches de ferments lactiques aux effets probiotiques ciblés sur la santé du microbiote génital. Il peut être pris de manière quotidienne ou hebdomadaire pour préserver et rétablir l’équilibre de votre flore, mais aussi pour réduire la durée de votre mycose vaginale et accélérer sa guérison.