Les probiotiques

Quel traitement pour les mycoses vulvaires??

Mis à jour le 29 novembre 2021

Désagréable et invalidante, la mycose de la vulve est contractée par la majorité des femmes au moins une fois dans leur vie. Comment se développe-t-elle ? Peut-on éviter les récidives ? Quel est le traitement de la mycose vulvaire ? Nous vous expliquons tout cela.

Qu’est-ce qu’une mycose vulvaire ?

La mycose vulvaire est une affection féminine courante due à la prolifération d’un champignon au niveau de la muqueuse intime. Le plus souvent, la levure impliquée est le candida albicans, on parle alors de candidose.

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La mycose est dite vulvaire lorsqu’elle ne touche que la vulve, mais elle s’étend généralement aux tissus avoisinants. On la nomme alors mycose vulvo-vaginale, ou mycose vaginale.

Très fréquente, cette vaginose concerne trois quarts des femmes à un moment ou à un autre de leur vie. Chez environ 10 % d’entre elles, elle récidive à plusieurs reprises. Assez invalidante, elle se caractérise par plusieurs symptômes :

–        démangeaisons,

–        sensations de brûlure de la muqueuse ou au cours de la miction,

–        écoulement vaginal blanchâtre (à différencier des pertes blanches classiques),

–        odeur désagréable (attention, une odeur de poisson évoque plutôt une vaginose infectieuse).

Les causes de la mycose génitale

Le champignon responsable de la mycose vulvo-vaginale vit généralement à l’état naturel au sein du microbiote intime. Celui-ci se compose à plus de 90 % de lactobacilles, des ferments lactiques qui limitent la multiplication des germes pathogènes. Lorsque les conditions sont propices à l’épanouissement des levures nocives, celles-ci peuvent prendre le dessus sur les bactéries bénéfiques de la flore intime. C’est ainsi que s’installe la mycose. Parfois l’infection fongique peut être transmise au cours d’une relation sexuelle si le partenaire est porteur d’une levure néfaste et que la flore vaginale est déjà altérée.

Le développement d’une mycose est favorisé par une muqueuse intime abîmée par l’utilisation d’un savon agressif ou d’un excès d’hygiène qui la décape. Le port de vêtements et de sous-vêtements trop serrés ou en matière peu respirante entraîne une macération qui encourage l’épanouissement des levures. L’emploi de protège-slips irrite et assèche la zone intime.

La prise de certaines pilules contraceptives, de cortisone ou d’antibiotiques peut aussi perturber l’équilibre du microbiote. Paradoxalement, les antifongiques utilisés en traitement des atteintes mycosiques peuvent également en favoriser l’apparition en modifiant la composition de la flore de manière trop importante. D’autres causes peuvent être à l’origine d’une mycose : le stress, la fatigue, certaines maladies (diabète, pathologies réduisant l’immunité).

Malgré son caractère gênant, elle ne fait pas partie des affections graves et peut être soignée facilement grâce à la prescription d’un traitement pour mycose vulvaire ou vaginale.

Quel traitement pour les mycoses vulvaires ?

En cas de suspicion de mycose, il est nécessaire de consulter votre médecin ou au moins votre pharmacien pour obtenir un traitement pour mycose vulvaire. Celui-ci repose sur différents produits à utiliser seuls ou de façon complémentaire.

Pour soigner une mycose de manière ponctuelle, il existe des crèmes contre les démangeaisons, des antifongiques par voie orale, des antifongiques locaux (capsules, ovules, crèmes). Si l’infection est très avancée, il est également possible de prescrire des antibiotiques pour éviter la prolifération bactérienne.

Pour une efficacité sur le long terme, notamment pour prévenir le risque de récidive des mycoses, la meilleure stratégie repose sur un traitement de fond visant à reconstituer la flore vaginale. La cure de probiotiques est le moyen le plus simple et le plus efficace pour augmenter rapidement la population de lactobacilles du microbiote intime.

Pris par voie orale ou administrés localement grâce à une forme galénique adaptée (ovule, gélule, capsule ou tampon imprégné), ils aident à rétablir l’acidité naturelle de la muqueuse intime et à la défendre contre les germes pathogènes. Pour cela ils abaissent son pH par sécrétion d’acide lactique et produisent du peroxyde d’hydrogène naturellement bactéricide.

Les compléments alimentaires Apyforme spécialement conçus pour restaurer l’équilibre de la flore intime sont riches en lactobacilles sélectionnés pour leurs bienfaits sur la zone génitale. 100 % français, jusqu’à leur emballage, ils contiennent plusieurs souches de lactobacillus de haute qualité, cultivées en France.

En bref, pour une totale efficacité, le traitement pour la mycose vulvaire doit associer une prise en charge symptomatique ponctuelle et une amélioration du terrain par rééquilibrage de la flore intime grâce à des probiotiques.