Stress et Sommeil

Existe-t-il un danger avec la mélatonine : la réponse à vos questions

Mis à jour le 28 avril 2022

L’utilisation de la mélatonine en complément alimentaire est conseillée aux personnes qui souffrent d’insomnies, pour les aider à mieux dormir. Mais existe-t-il un danger avec la mélatonine ? Nous répondons à vos questions sur ce sujet.

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Dangers de la mélatonine : les points essentiels à connaître

Quels sont les dangers de la mélatonine ?

La mélatonine est recommandée en supplémentation (ou prescrite lorsqu’il s’agit d’un médicament) à celles et ceux qui ont des difficultés à dormir à cause d’un taux faible de cette hormone dans l’organisme. La mélatonine est, en effet, un neurotransmetteur sécrété par l’épiphyse, dans le cerveau, dès que la luminosité perçue réduit. Elle délivre un message clair au système nerveux : « il commence à faire noir, il faut ralentir ton activité ».

Elle est généralement bien tolérée par les personnes qui en prennent sous une forme synthétique (en gélules ou en comprimés). Elle peut toutefois provoquer quelques effets indésirables dans les heures qui suivent sa prise. Ceux-ci sont relativement rares et disparaissent spontanément dès que la mélatonine est éliminée.

Les effets secondaires de la mélatonine peuvent être une somnolence, des vertiges, un sentiment de fatigue en journée, une diminution de la vigilance, des céphalées (maux de tête), parfois des nausées. Dans certains cas, elle peut occasionner l’effet inverse de celui recherché et engendre alors une insomnie et/ou des cauchemars. En dehors de ces symptômes peu fréquents, la mélatonine ne présente pas de danger particulier, sauf chez les personnes qui prennent certains traitements médicamenteux.

La mélatonine est-elle une drogue ?

NON ! Le gros avantage de la mélatonine par rapport aux somnifères est qu’elle ne possède pas d’effet psychotrope et ne modifie pas le comportement. Son rôle n’est pas de vous « assommer », mais de dire à votre organisme qu’il doit se détendre pour favoriser l’endormissement. Elle ne provoque donc aucune dépendance ni syndrome de sevrage à l’arrêt. Elle n’engendre pas non plus d’accoutumance et, hormis dans de rares cas, elle n’entraîne pas de somnolence.

Est-ce dangereux de prendre de la mélatonine tous les jours ?

Pas du tout, mais ce n’est pas non plus la bonne façon d’utiliser la mélatonine. Une prise quotidienne ne pose pas de problème particulier en termes de santé, mais la prise d’un supplément de mélatonine doit avant tout servir à « rééduquer » votre organisme en rétablissant la régularité de son cycle circadien (alternance veille/sommeil). En principe, il est surtout intéressant de prendre la mélatonine pendant quelques jours ou quelques semaines pour retrouver des heures de lever et de coucher qui permettent d’avoir un sommeil réparateur. Elle est particulièrement utile aux voyageurs qui subissent les effets du décalage horaire ou aux personnes qui ont un déficit en mélatonine dû à une surexposition à la lumière bleue des écrans.

Quelles précautions d’emploi respecter avec la mélatonine ?

Peut-on donner de la mélatonine aux femmes enceintes et aux enfants ?

Bien qu’il n’existe pas vraiment de danger avec la mélatonine, les données scientifiques concernant son utilisation chez les plus jeunes ou en cas de grossesse sont encore insuffisantes. Il est donc déconseillé, sauf avis médical contraire, de l’administrer aux enfants, aux adolescents, aux femmes enceintes ou en cours d’allaitement.

Peut-on prendre de la mélatonine si l’on fait un métier dangereux ou que l’on conduit ?

La mélatonine est parfois responsable d’une somnolence en journée, de difficultés de concentration ou d’une perte de vigilance. C’est particulièrement le cas si vous en prenez de trop fortes doses ou si la prise est trop tardive (plus tard que 22 h/23 h). Dans ces situations, la mélatonine n’est pas éliminée suffisamment tôt pour permettre un état d’éveil optimal au matin. Pour éviter tout problème, il est préférable de débuter votre supplémentation la veille d’un jour où vous n’avez pas prévu d’activité demandant de l’attention, afin de voir comment vous réagissez à son action.

La mélatonine est-elle compatible avec d’autres traitements médicamenteux ?

La mélatonine est déconseillée aux personnes qui prennent certains traitements médicamenteux avec lesquels elle interagit. Mieux vaut l’éviter si vous prenez des antidépresseurs (en particulier la fluvoxamine et l’imipramine). Les anxiolytiques de la famille des benzodiazépines ainsi que certains hypnotiques ne sont pas non plus compatibles avec son utilisation.

Des cas d’interaction médicamenteuse ont également été rapportés avec certains antihistaminiques, avec les antibiotiques de la famille des quinolones ainsi qu’avec des médicaments antihypertenseurs, anticoagulants ou anti-inflammatoires. La mélatonine est également déconseillée aux patients atteints d’épilepsie, d’asthme ou de diabète de type 2.

Dans tous les cas, prévenez toujours votre médecin traitant avant d’avoir recours à l’automédication avec la mélatonine ou d’autres substances si vous souffrez d’une pathologie ou prenez un traitement au long cours.

Comment utiliser la mélatonine correctement ?

Cas dans lesquels la mélatonine est efficace

La mélatonine est efficace lorsque le manque de ce neurotransmetteur dans l’organisme provoque :

  • Des insomnies,
  • Des difficultés d’endormissement,
  • Des réveils nocturnes multiples,
  • Des difficultés à s’éveiller le matin à cause d’un endormissement tardif,
  • De la fatigue et des troubles de l’attention, de la vigilance et de la concentration dus au manque de sommeil.

Elle est en revanche inefficace si ces mêmes troubles ne sont pas dus à un déficit en mélatonine.

Posologie de la mélatonine

La mélatonine doit être prise à raison de :

  • 1 à 2 mg, 30 minutes avant le coucher pour traiter les troubles du sommeil.
  • 0,5 mg le jour et la veille du départ, puis les premiers jours du séjour pour atténuer les effets du décalage horaire.

L’Anses recommande de ne jamais dépasser un dosage de 2 mg par jour au maximum.

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