Les probiotiques

Est-ce que la mycose vaginale est transmissible ?

Mis à jour le 5 janvier 2022

Démangeaisons, pertes blanches, brûlures, douleurs, la mycose intime vous gâche la vie, mais peut-elle aussi nuire à votre partenaire sexuel ? La mycose vaginale est-elle transmissible ? Peut-on tout de même avoir des rapports intimes lorsqu’on en souffre ? On vous dit tout ce qu’il y a à connaître sur ce sujet !

La mycose vaginale est-elle transmissible ?

La mycose vaginale est provoquée dans 80 % des cas par une souche de levures, des champignons microscopiques, du nom de Candida albicans. Il faut savoir que la grande majorité de la population est porteuse de cette sous-espèce, soit au sein de sa flore intime, soit dans le microbiote digestif. Cependant, chez la plupart des gens, le champignon n’est présent qu’en très faible quantité et n’engendre pas de désagréments. Si ce n’est pas le cas, c’est uniquement grâce à l’efficacité des bonnes bactéries de la flore intime qui le combattent activement et l’empêchent de proliférer.

Atteignez vos objectifs santé

Identifiez les compléments alimentaire correspondant à vos besoins en 5 minutes et accélérez les bienfaits des compléments alimentaire & atteignez vos objectifs bien-être grâce à nos conseils

Je fais mon diagnostic

Dans la mesure où votre partenaire est déjà probablement porteur de ce type de levures, mais aussi parce que l’infection fongique se développe même en l’absence de rapports sexuels récents ou anciens, la mycose vaginale n’est pas considérée comme une infection sexuellement transmissible (IST). Il y a donc extrêmement peu de chances pour que vous l’ayez attrapée au cours d’une relation sexuelle et il est quasiment impossible que vous la transmettiez à votre partenaire, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. La mycose est toujours le résultat d’un déséquilibre du microbiote intime qui a laissé la place nécessaire à Candida albicans pour se multiplier.

Si elle n’est pas transmissible, pourquoi je fais des mycoses après un rapport ?

Cela vous étonne que la mycose ne soit pas une MST (Maladie Sexuellement Transmissible), car les rapports intimes ont tendance à en déclencher chez vous ? Sachez que vous ne vous trompez pas, il y a probablement un lien entre les deux, mais peut-être pas celui auquel vous pensez !

La flore intime est un écosystème très fragile. Les bonnes bactéries qui la composent, les probiotiques, peuvent facilement être détruites par différents facteurs d’agression. Parmi eux, l’activité sexuelle figure en bonne place, car elle est source d’irritation et expose votre microbiote à des micro-organismes qui lui sont étrangers. Bien évidemment, faire l’amour ne provoque pas systématiquement une mycose, mais si votre microbiote vaginal est déjà affaibli cela peut contribuer à aggraver son déséquilibre. Candida albicans a alors plus d’occasions pour se développer.

Comment éviter la mycose après les rapports sexuels ?

Pour limiter le risque de mycose suite à un rapport sexuel, il est recommandé de pratiquer une toilette intime systématique après votre câlin. Veillez cependant à ne jamais utiliser de produits antiseptiques ou de savons trop décapants type gel douche qui risqueraient de déséquilibrer encore plus votre microbiote. Idéalement, munissez-vous d’un gel lavant gynécologique ou employez seulement de l’eau claire.

Si malgré la toilette intime, vos relations sexuelles sont régulièrement à l’origine d’une mycose vaginale, peut-être est-ce parce que vous n’avez pas réussi à éradiquer totalement le champignon qui en est responsable. Pour mettre fin au cercle vicieux de la récidive, mettez en place le traitement antimycosique classique, à savoir l’utilisation d’un ovule vaginal et l’application d’une crème antifongique. En complément, il est aussi extrêmement important de renforcer votre microbiote et de mettre fin à ce qui peut lui nuire. Pour éviter une récidive rapide malgré un traitement adapté, mieux vaut faire une pause d’une quinzaine de jours au niveau relations sexuelles, pour laisser guérir votre zone intime.

Protéger et renforcer le microbiote génital pour prévenir la mycose

En dehors des produits utilisés pour la toilette intime, d’autres facteurs peuvent amener à une destruction de la flore vaginale. Une alimentation trop peu variée, trop pauvre en fibres, trop riche en sucres et produits industriels favorise non seulement la réduction de la population probiotique de votre vagin, mais contribue en plus à encourager la multiplication de Candida albicans.

Pour augmenter le nombre de probiotiques de la flore intime et l’aider ainsi à lutter efficacement contre les champignons responsables des mycoses, il est intéressant d’opter pour un complément alimentaire. Notre formule Probio+ Intima se compose de 4 souches de lactobacilles naturellement présentes dans le microbiote vaginal. Elle est spécifiquement conçue pour renforcer la flore bactérienne naturelle du vagin et de la vulve et restaurer son équilibre grâce à des ferments lactiques ciblés, cultivés en France.

Parallèlement, veillez aussi à prendre soin de votre intimité en optant pour des protections hygiéniques peu agressives. Les tampons et serviettes périodiques ont tendance à trop assécher la zone et contiennent souvent des produits chimiques. La coupe menstruelle ou la culotte de menstruation lavable sont plus adaptées pour les femmes sujettes à la mycose vaginale. Pour limiter la macération et l’irritation des muqueuses, nous vous conseillons d’éviter les sous-vêtements synthétiques ainsi que les vêtements trop serrés.

Vous savez maintenant tout sur les risques de transmission et les liens entre mycoses vaginales et relations sexuelles !