Le cranberry, aussi nommé canneberge de notre côté de l’Atlantique, est un superfruit couramment cultivé en Amérique du Nord, en particulier aux États-Unis et au Canada. Riche en nutriments, les baies rouges de ce petit arbrisseau couvre-sol servent à confectionner des jus de fruits, des confitures ou des compléments alimentaires healthy dotés de multiples propriétés. Vous voulez en savoir plus sur la culture et la récolte du cranberry ? On vous explique tout ce qu’il faut connaître à ce sujet !
La culture et la récolte du cranberry
Le cranberry en quelques mots
Les baies de cranberry poussent sur le petit arbuste du même nom, dans différentes régions froides du monde. On les retrouve principalement en Amérique du Nord (Massachusetts, Oregon, Wisconsin, Québec, etc.), au Chili et en Russie, mais on en trouve aussi en Asie ou même en France, dans les Vosges. La canneberge fait partie de la famille des Ericaceae, plus particulièrement du genre Vaccinium auquel appartiennent également la myrtille, l’airelle ou encore le bleuet.
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La culture de la canneberge
La canneberge (le nom français du cranberry) s’épanouit sur un sol acide, humide, riche et frais. Typiquement, elle pousse dans les tourbières et les marais. Les zones où elle est cultivée s’appellent des cannebergières. Elles sont généralement enrichies en sable pour assurer un bon drainage du sol. Rustique, la plante supporte plutôt bien le gel, mais il vaut mieux que les fleurs ne soient pas exposées aux températures négatives si l’on espère qu’elles fournissent des fruits.
Après plantation, il faut compter 3 à 4 ans avant qu’un plant ne donne des baies. Un plant de canneberge peut facilement être centenaire, car il résiste à bien des agressions extérieures. La floraison a généralement lieu au début de l’été (mai-juin), tandis que les fruits sont mûrs et prêts à être récoltés à partir de septembre-octobre, et ce, pendant plusieurs semaines, la plupart du temps jusqu’à mi-novembre.
La récolte humide du cranberry
Pour collecter les baies arrivées à maturité, on procède à ce que l’on appelle une récolte humide. C’est-à-dire que la tourbière où poussent les canneberges est inondée la veille de la récolte. Au fil des heures, certaines baies se détachent de leurs plants, tandis que celles qui s’y accrochent encore sont décrochées manuellement à l’aide de batteuses nommées dévidoirs ou bien grâce aux forces mécaniques de l’eau. Une fois séparées des arbustes, les baies se mettent à flotter à la surface de l’eau. Il n’y a plus qu’à tirer un filet spécial pour les rassembler et les ramener sur la rive afin de les collecter et de les acheminer vers leurs lieux d’exploitation.
Cette méthode est celle qui est le plus couramment utilisée pour prélever les canneberges destinées à la transformation en jus de fruits, en confiture ou en complément alimentaire. Selon les besoins, elles sont gardées fraîches, congelées, séchées ou réduites en poudre.
La récolte en tourbière sèche
Les cranberries que l’on souhaite proposer aux consommateurs pour les déguster frais sont quant à eux récoltés en tourbière sèche. Pour cela, les exploitants utilisent des cueilleuses mécaniques qui détachent les baies des plants et les récupèrent dans une toile. Elles sont ensuite acheminées chez les grossistes qui les redistribueront sur le marché. Si vous désirez planter des canneberges dans votre jardin, vous pourrez procéder bien évidemment à une récolte sèche classique, en prélevant les fruits à la main. En plantant une quinzaine de pieds par mètre carré, vous obtiendrez en moyenne 2 kg de fruits rouges/m² une fois le rendement maximum atteint.
Que fait-on des baies de cranberries récoltées ?
En dehors de son usage en tant qu’aliment, la canneberge est très souvent utilisée pour fabriquer des compléments alimentaires. Elle fait partie des superfruits les plus riches en substances antioxydantes. Elle contient notamment des flavonoïdes, de l’acide ursolique, de l’acide ascorbique (vitamine C) et du resvératrol. Leurs puissants effets antioxydants permettent de lutter contre les radicaux libres responsables du stress oxydatif et du vieillissement prématuré des cellules. Ils aident à préserver la santé des vaisseaux sanguins et à soutenir le système immunitaire.
Parallèlement, le cranberry a gagné une réputation de champion de la lutte contre les infections urinaires (cystites), puisque les proanthocyanidines qu’il renferme réduisent la capacité des bactéries à s’installer sur les parois de la vessie et des voies urinaires. Elles sont donc éliminées dans les urines, ce qui permet à la fois de prévenir et d’accélérer la guérison en cas d’infection urinaire. D’autre part, elles sont riches en nutriments tels que la vitamine A, la vitamine K, le potassium, le magnésium ou encore le calcium et le zinc.
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