Les probiotiques

Comment reconnaître une mycose vaginale (vulvaire) ?

Mis à jour le 20 avril 2023

Cela vous démange, vous brûle et vous pique au niveau des parties intimes, mais vous n’arrivez pas à en trouver la cause ? Il s’agit peut-être d’une mycose de la vulve ! Ce n’est pas très grave, mais c’est très gênant et il est préférable de la traiter rapidement pour qu’elle ne s’étende pas. Voici nos conseils pour identifier la mycose vulvaire et la différencier d’une simple irritation passagère.

Mais au juste, qu’est-ce que c’est la mycose vulvaire ?

La mycose de la vulve est un trouble intime dû à la prolifération rapide et incontrôlée d’un champignon microscopique : Candida albicans. Ce petit parasite possède une capacité de multiplication et de nuisance telle qu’il engendre tout un tas de gènes. Et celles-ci sont responsables d’un inconfort intime important ! Il a même donné son nom à la forme de mycose dont il est à l’origine : la candidose qui peut toucher différentes zones anatomiques.

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Je fais mon diagnostic

En temps normal, votre vagin et votre vulve sont protégés par tout un groupe de « bonnes bactéries » que l’on appelle des probiotiques. Il s’agit principalement de lactobacilles, c’est-à-dire une catégorie de ferments lactiques. Quand tout va bien, les virus, microbes et champignons se heurtent à cette barrière de défense quasiment infranchissable.

Mais, l’exposition constante de votre vulve à de nombreux facteurs d’agression extérieurs peut facilement entraîner un déséquilibre de cette flore intime, aussi nommée flore de Döderlein. Et c’est lorsque les défenses naturelles de vos muqueuses vulvaires diminuent que Candida albicans en profite pour envahir la zone. Une fois implanté, il provoque tout un tas de symptômes qui peuvent rapidement vous gâcher la vie.

Comment savoir si c’est une mycose ou une simple irritation de la vulve ?

Le principal symptôme de la mycose vulvaire est l’apparition progressive ou brutale de démangeaisons qui se transforment parfois en calvaire tant elles sont intenses. On parle alors de prurit. Vous avez envie de vous gratter la nuit comme le jour, du matin jusqu’au soir, sans que cela semble soulager durablement l’inconfort. À la longue, l’inflammation est telle que cela en devient plus douloureux que gênant.

Cependant, une simple irritation peut, elle aussi, être la cause de démangeaisons incessantes, sans que Candida albicans en soit responsable. Si la prolifération de champignons n’est pas impliquée dans l’apparition de ce symptôme, alors l’élimination des facteurs pouvant irriter la muqueuse ou l’utilisation d’une crème hydratante pour la zone intime devrait suffire à rétablir l’ordre. Si ce n’est pas le cas, d’autres signes accompagnent probablement votre envie de vous gratter.

Quoi qu’il en soit, si vous laissez perdurer l’irritation sans mettre quoi que ce soit en place, vous risquez de ménager des conditions propices à la multiplication de Candida albicans.

Démangeaisons et autres symptômes de candidose intime

La mycose de la vulve est généralement elle-même un signe d’une affection fongique de plus grande ampleur. On parle alors de mycose intime ou vulvo-vaginale. Dans ce cas, vous souffrez sûrement de symptômes s’étendant à toute la sphère intime :

  • Vos démangeaisons ne se limitent pas à la vulve, mais sont aussi présentes au niveau du vagin, voire de tout le périnée.
  • Vous constatez que vos pertes vaginales habituelles ont changé de consistance et sont à présent blanchâtres, épaisses, grumeleuses, parfois malodorantes. Il s’agit alors de leucorrhées, autrement dit des pertes blanches.
  • Vous avez du mal à faire pipi ou avez l’impression de ne pas vider totalement votre vessie lorsque vous allez aux toilettes. À l’inverse, vous pouvez aussi avoir constamment envie d’uriner.
  • Le contact de l’urine avec vos muqueuses intimes enflammées est source d’une sensation de brûlure.
  • Vos rapports sexuels sont devenus désagréables, voire douloureux.
  • Votre vulve et vos petites lèvres semblent gonflées.

Combien de temps dure une mycose vulvaire ?

durée mycose vulvaire

Quand la mycose est prise en charge efficacement…

La durée d’une mycose vaginale dépend entièrement de la rapidité avec laquelle elle est identifiée, puis traitée. Une mycose non diagnostiquée et donc non prise en charge peut perdurer des semaines voire des mois. En revanche, une fois qu’un traitement adapté est mis en place, la guérison peut survenir rapidement.

Si les mesures adoptées sont pertinentes, vous ressentirez un véritable soulagement dès les premiers jours. La guérison à proprement parler prendra, elle, 1 à 3 semaines, parfois plus si la mycose s’était beaucoup développée. Sachez cependant que les résultats obtenus ne seront durables qu’avec une hygiène de vie optimale. Si les facteurs qui ont favorisé l’apparition de la candidose ne sont pas éliminés, alors il y a de fortes chances qu’elle réapparaisse.

Pourquoi faites-vous des mycoses à répétition ?

Environ trois quarts des femmes sont victimes d’une mycose intime au moins une fois dans leur vie. Pour certaines d’entre elles, la mycose récidive une ou plusieurs fois malgré un traitement antifongique suivi à la lettre. Si vous êtes dans ce cas, c’est qu’il existe probablement un ou plusieurs facteurs favorisant soit le développement des champignons, soit la destruction de votre flore intime, notamment :

  • Tout ce qui engendre la macération au niveau de l’entrejambe : pantalons ou shorts trop serrés, sous-vêtements synthétiques, protège-slips…
  • Tout ce qui génère des frottements ou un assèchement de vos muqueuses, ce qui nuit à la survie des lactobacilles bénéfiques : protections hygiéniques textiles (tampons, serviettes), rapports sexuels très fréquents ou intenses, port de vêtements très moulants.
  • Une toilette intime inadaptée : laver trop souvent les muqueuses vulvaires ou utiliser un savon trop agressif empêche la flore intime de se développer convenablement et de maintenir son efficacité.
  • Les médicaments, troubles et pathologies susceptibles de modifier la composition du microbiote intime : prise répétée d’antibiotiques ou de la pilule contraceptive, diabète, maladie immunitaire, stress, consommation de tabac ou d’alcool.

En éliminant ces facteurs, vous limitez fortement le risque de récidive d’une mycose vulvo-vaginale. Mais, vous pouvez également renforcer votre flore en lui apportant directement les probiotiques dont elle a besoin.

Comment soulager une mycose vulvaire ?

Le traitement de la mycose vulvaire habituellement recommandé

Pour traiter une mycose vulvaire, vous pouvez vous rendre chez votre médecin traitant ou chez un gynécologue. Celui-ci vous prescrira alors des soins locaux et éventuellement un médicament à prendre par voie orale pour éliminer Candida albicans. Vous pouvez également vous procurer directement en pharmacie les produits dont vous avez besoin. La plupart du temps, ces derniers sont assez efficaces à court terme.

Le traitement traditionnel de la mycose vaginale consiste à combiner :

  • l’application d’une crème antifongique au niveau de la vulve, par exemple à base de miconazole ou de clotrimazole
  • l’utilisation d’ovules intravaginaux pour traiter l’intérieur du vagin
  • l’emploi d’un gel lavant spécifiquement dédié à la zone intime

Pour être efficace dans le temps, ce traitement doit évidemment être associé à la prise de mesure visant à éliminer les facteurs à l’origine de la mycose.

Quelques trucs pour apaiser rapidement les muqueuses intimes irritées

Bien qu’elle soit rarement grave, la mycose intime est très inconfortable et parfois source de douleurs. En attendant que le traitement agisse, il est possible de soulager les démangeaisons, au moins pour un petit moment, en appliquant quelques astuces :

  • Portez des sous-vêtements doux et respirants, voire pas de sous-vêtements du tout si vous n’avez pas prévu de sortir de chez vous. Cela limitera les frottements et donc les irritations.
  • Appliquez des compresses froides ou de la glace protégée par un linge sur les muqueuses. Cela « anesthésiera » la zone et réduira l’inflammation à l’origine de l’inconfort. L’hydrolat de tea tree peut également être très utile. (Attention, on parle ici d’eau florale, et surtout pas d’huile essentielle de tea tree qui risque de brûler les muqueuses si elle est mal utilisée/diluée.)
  • Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi appliquer des compresses d’huile de coco vierge, un excellent antifongique naturel qui aide également à reconstituer la barrière cutanée altérée.

Comment soigner une mycose vulvaire naturellement ?

soigner mycose vulvaire naturellement

Des réflexes simples à adopter au quotidien

Assurer l’équilibre de la flore intime est l’élément clé pour soigner une mycose vulvaire et prévenir son apparition (ou sa réapparition). Pour préserver sa composition naturellement riche en lactobacilles probiotiques et limiter les possibilités de développement de Candida albicans, il est primordial de :

  • Porter des sous-vêtements en coton qui laissent la peau respirer et réduisent donc le risque de macération propice à la multiplication des levures.
  • Choisir des pantalons et shorts amples, ou mieux encore, des jupes ou des robes qui limitent les frottements dans la zone intime ainsi que la macération.
  • Utiliser un produit d’hygiène intime qui respecte le pH naturellement acide de la vulve.
  • Nettoyer uniquement la vulve lors de la toilette intime, mais pas le vagin. Celui-ci est autonettoyant. Une toilette trop poussée risquerait au contraire d’éliminer son biofilm protecteur ainsi que la flore intime qui le protège.
  • Éviter les produits lavants et soins locaux irritants ou agressifs, comme le gel douche, le bain moussant, les savons parfumés ou encore les antiseptiques.
  • Ne pas avoir recours aux bains de siège et douches vaginales qui décapent les muqueuses intimes.

Il est particulièrement important de respecter ces recommandations dans le cadre d’une prise d’antibiotiques qui favorise le développement des mycoses vaginales.

Une alimentation qui ne nuit pas aux microbiotes

L’alimentation joue également un rôle important dans le maintien d’une flore vulvo-vaginale saine. Il faut savoir que le microbiote intestinal et celui de la zone intime interagissent entre eux, notamment du fait de leur proximité anatomique. Préserver sa flore digestive, c’est donc aussi entretenir celle du vagin.

Pour garder ces deux flores en bonne santé, il est intéressant de consommer des fibres, des aliments riches en probiotiques et des sources de prébiotiques pour nourrir ces deniers. Une alimentation riche en antioxydants et en acides gras essentiels tels que les oméga 3 et 6 est également utile pour préserver leur équilibre.

Parallèlement, il est important de réduire, voire d’éliminer la consommation d’aliments transformés et de graisses saturées néfastes pour la santé. Enfin, il faut savoir que Candida albicans se nourrit d’une grande quantité de sucre. Une augmentation des envies de produits sucrés peut d’ailleurs être un symptôme de candidose intestinale. Pour avoir une alimentation anti Candida albicans, il est donc conseillé de limiter la quantité de glucides et de produits à base de sucres ajoutés, mais aussi eux-mêmes sources de levures.

Les probiotiques pour lutter contre la mycose vulvaire

Parfois, le déséquilibre de la flore de Döderlein est tel que la simple destruction de Candida albicans à l’aide d’un traitement médicamenteux n’est pas suffisante pour que les lactobacilles reprennent leur place de gardiens de la zone intime. La prise de probiotiques par voie orale constitue un bon moyen pour régler ce problème. Elle permet à la fois de prévenir les récidives, mais aussi de renforcer l’action des traitements antifongiques.

C’est pour cette raison que nous avons créé Probio+ Intima, un complément alimentaire riche en probiotiques naturellement présents au sein de la flore peuplant la sphère génitale. Source de lactobacilles importants pour le confort intime, il permet de restaurer l’efficacité des défenses naturelles de la vulve et du vagin afin de lutter contre l’apparition et les récidives de mycose vulvaire.