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Comment reconnaître et soigner une mycose sur le pubis chez la femme ?

Mis à jour le 17 janvier 2024

Vous souffrez de démangeaisons (ou prurit) dans la zone pubienne, mais sans en connaître la cause ? Pourrait-il s’agir d’une mycose ? La réponse dépend du type de symptômes que vous présentez à côté. On fait le point sur la mycose du pubis chez la femme.

La mycose du pubis chez la femme : de quoi parle-t-on ?

La mycose intime est-elle une mycose du pubis ?

Démangeaisons de la vulve et du vagin, pertes blanchâtres à l’aspect de lait caillé et brûlures dans la zone génitale, tous ces symptômes correspondent au tableau classique de la mycose intime. Cette dernière touche, certes, la région pubienne, mais elle ne peut pas être qualifiée de mycose du pubis à proprement parler, car elle atteint principalement les muqueuses du vagin et de la vulve.

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Je fais mon diagnostic

On parle plutôt de mycose vulvaire, de mycose vaginale ou encore de mycose vulvo-vaginale quand les deux zones sont touchées. Si vous voulez utiliser un terme encore plus précis, vous pouvez la nommer candidose, appellation attribuée aux mycoses provoquées par le champignon microscopique Candida albicans responsable de 80 % d’entre elles.

Si ce n’est pas une mycose, qu’est-ce qui provoque des démangeaisons au pubis ?

Si vous souffrez de démangeaisons cutanées au niveau du pubis ou des plis de l’aine, mais sans avoir de symptômes d’inconfort intime ou de pertes blanches, il s’agit probablement d’un autre souci que la mycose. Cela peut être dû à une infection d’origine virale ou bactérienne, comme une contamination par un streptocoque, par la chlamydia, par le trichomonas ou encore par l’herpès génital. Ces problèmes s’accompagnent cependant d’autres signes.

Si les démangeaisons ne semblent liées à aucun autre symptôme, il peut s’agir d’une infestation par les morpions, que l’on nomme aussi les poux du pubis. Ces derniers sont à l’origine de piqûres qui provoquent l’envie de se gratter. Ils se voient à l’œil nu et sont faciles à identifier. Si aucun parasite n’est visible, le prurit du pubis peut être simplement la conséquence d’une pathologie cutanée courante comme le psoriasis ou l’eczéma.

Petit cas particulier : la mycose peut aussi être purement cutanée, mais elle reste rarement circonscrite à une seule zone lorsque c’est le cas. Il est donc possible d’avoir une mycose du pubis, mais il y a peu de chances qu’elles ne fassent pas partie d’une infection fongique beaucoup plus étendue ou qu’elle ne soit pas liée à une candidose vaginale ou vulvaire.

Soigner la mycose du pubis chez la femme, ou plus exactement, la mycose vaginale

Si vous avez des doutes sur ce qui provoque des troubles dans votre zone génitale, il est nécessaire de consulter votre médecin traitant ou votre gynécologue pour établir un diagnostic fiable. Si vous êtes sûre qu’il s’agit d’une mycose, il faut, dans un premier temps, éradiquer Candida albicans de vos muqueuses intimes, puis, dans un second temps, rétablir l’équilibre du microbiote.

Éliminer Candida albicans

Pour détruire les champignons microscopiques qui se sont installés sur les parois de la vulve et du vagin, avoir recours à un traitement local suffit. Deux principaux traitements existent et sont souvent employés en complément l’un de l’autre. Le premier est l’ovule antifongique à insérer dans le vagin. Selon les présentations pharmaceutiques, l’emploi d’un deuxième ovule peut être nécessaire quelques jours plus tard pour nettoyer définitivement la zone.

Les lésions de la vulve n’étant que peu touchées par les actifs libérés par les ovules antimycosiques, une crème antifongique est généralement prescrite pour une application locale sur les grandes lèvres, les petites lèvres et le périnée, s’il est atteint. Les soins locaux sont très efficaces et apportent un soulagement rapide, mais ils ne sont pas capables de restaurer l’équilibre du microbiote intime qui est la clé pour prévenir les récidives de mycose.

Rééquilibrer la flore intime

Si la grande majorité des femmes connaissent un jour ou l’autre un épisode de mycose dans leur vie, ce n’est heureusement pas leur quotidien. Pourtant, tout être humain est porteur du champignon Candida albicans en petite quantité. Mais alors, comment fait l’organisme pour ne pas développer des mycoses en permanence ?

En fait, pour résister aux attaques des levures C. albicans, votre zone génitale dispose d’une arme puissante : sa flore intime, ou flore de Döderlein. Composée à plus de 90 % de lactobacilles, des ferments lactiques probiotiques, elle forme une véritable barrière de défenses contre les micro-organismes pathogènes. Lorsque la mycose apparaît, c’est que vos précieux lactobacilles ne sont plus présents en suffisamment grand nombre pour assurer leurs missions, même lorsque Candida albicans a été détruit.

Pour rétablir l’équilibre de la flore intime, il faut donc lui procurer des lactobacilles. C’est ce que vous pouvez faire en prenant notre complément alimentaire Probio+ Intima qui vous apporte des milliards de probiotiques de la famille des Lactobacillus issus de 4 souches naturellement présentes dans le microbiote. Efficace pour soigner la mycose en complément des traitements locaux classiques, il est surtout très utile pour prévenir la récidive de la candidose et entretenir votre confort intime à long terme !